Hello, comment vas-tu? Aujourd’hui, je fais une récap’ des évènements liés au Black History Month auxquels j’ai l’occasion de participer.
- Dimanche 3 Octobre – Concert de Ben L’Oncle Soul
- Samedi 9 Octobre – Africa Fashion Week
- Vendredi 15 Octobre – Showcase Kampire
- Samedi 16 Octobre – Black Owned Hackney Market
- Dimanche 17 Octobre – 1-54 Contemporary African Art
- Samedi 23 Octobre – James Barnor, Accra/London: A retrospective
- Samedi 23 Octobre – Ode to Afrorealism and Dance can’t nice
- Dimanche 31 Octobre – Vanara, the musical
Concert de Ben L’Oncle Soul à L’Islington Town Hall
Je n’ai pas trop suivi la carrière de Ben L’Oncle Soul depuis ses premiers tubes « Soul man » et « Seven nations ». J’aime toujours aller voir des artistes francophones à Londres pour soutenir. Le concert se passait pas loin de chez moi à une demi-heure en transport. J’ai passé un super moment. Il chante vraiment bien. C’était mon premier concert depuis le début de l’épidémie. Ça fait du bien d’entendre de la musique live! Le concert faisait partie de l’agenda officiel de Black History Month UK mais je vois pas vraiment le rapport. Ce concert aurait pu avoir lieu en dehors de ce mois. Selon moi, cette agenda aurait du inclure que les évènements spécial Black History Month pas tout événement incluant des afro-descendants.
Africa Fashion Week au Freemasons’ Hall
Je suis tombée sur cette évènement par hasard sur l’application EventBrite. L’évènement est organisé par une personalité nigérianne et ça se voit… Le fashion week inclut un marché mais la plupart des commerçants était du Nigéria. J’aurais aimé voir des créateurs de partout en Afrique. Le marché était relativement petit ce qui est un inquiétant en ces temps. Il y avait aussi des tables rondes mais elles avaient lieu dans les escaliers! pas dans une salle de conférence. Du coup, je n’entendais ni ne comprenais pas bien les propos des intervenants. C’est dommage. J’ai découvert la marque Ethicity. J’ai craqué pour leur trench coat. La coupe est top! J’avais un trench similaire il y a une dizaine d’année. Je l’avais acheté chez H&M. Je me le suis fait volé en boite de nuit à New York… Du coup, il y a du bon dans cette Fashion Week. Je n’ai pas pu assister au défilé car j’ai pris mes billets trop tard. Il n’y avait plus de places. L’entrée était payante
Kampire au Village underground
Ahah celui-ci est un fail… Kampire est une DJ qui mêle electro a des sonorités africaines. Je pensais la voir aux platine à 22h mais en fait pas du tout! Je suis restée jusqu’à 1h du matin. Elle n’est pas arrivée avant mon départ. C’était aussi la première que je me retrouvais dans une boite de nuit depuis le début du COVID. C’était angoissant.
Black Owned Hackney Market au Bohemia’s place market
Le Black-Owned Hackney Market se trouvait juste en face de la station Hackney Central. Le marché était organisé par BlackEatsLND. Je te conseille de suivre cette page instagram si tu souhaites découvrir des restaurants black owned à Londres. J’ai adoré ce marché. J’ai découvert des produits cosmétiques black owned, une librairie solidaire, des initiatives culturelles et pédagogiques intéressantes. J’ai acheté un loofah, des livres, une protection solaire spéciale peaux noires. Il y a aussi beaucoup d’options de traiteurs afros. Il y avait aussi une zone lounge avec des DJs. L’entrée était gratuite.
1-54 Contemporary African Art au Sommerset house
Je n’avais pas spécialement d’attentes en me motivant a y aller. Tous les ans, je rate l’évènement. Ce coup-ci, j’étais là. L’entrée est payante et bien payante 25£! Je ne regrette pas d’y avoir été. Il y avait d’artistes à découvrir. Il m’a fallu trois heures pour faire le tour. Il y avait des artistes de différents pays d’Afrique. J’aurais aimé avoir de l’argent pour acheter certaines de ces oeuvres. Il y avait une autre exposition sur la colonisation et les apports de descendants au Royaume-Uni mais j’ai trouvé l’exposition un peu difficile à comprendre.
Expo: James Barnor, Accra/London: A retrospective à la gallerie Serpentine
Une enquête majeure sur le photographe anglo-ghanéen James Barnor, dont la carrière de portraitiste en studio, photo journaliste et photographe de Lifestyle afro s’étend sur six décennies et constitue une attestations des changements sociaux et politiques majeurs à Londres et à Accra. Né en 1929 au Ghana, James Barnor a créé son célèbre studio Ever Young à Accra au début des années 1950, capturant une nation à l’aube de l’indépendance dans une ambiance animée par la conversation et la musique highlife. En 1959, il est arrivé à Londres, poursuivant ses études et ses missions pour l’influent magazine sud-africain Drum, qui reflétait l’esprit de l’époque et les expériences de la diaspora africaine en plein essor à Londres. Il est retourné au Ghana au début des années 1970 pour établir le premier laboratoire de traitement des couleurs du pays tout en poursuivant son travail de photographe portraitiste et en s’intégrant dans la scène musicale. Il retourne à Londres en 1994. Au cours de sa carrière, il a pu immortaliser la victoire de Mohammed Ali. J’ai beaucoup aimé cette exposition parce qu’il est relativement rare de voir des photos d’afro-descendants dans les années 50. Les photos sont puissantes et mettent en avant les communautés afros en Angleterre mais aussi la culture ghanéenne.
Expo: Ode to Afrosurrealism au Horniman Museum
Une nouvelle exposition d’art photographique explorant les relations contemporaines avec le spiritualisme, la réalité et le surréalisme, à travers un objectif noir britannique. Puisant dans leur expérience personnelle, la mythologie et le symbolisme, les artistes Hamed Maiye et Adama Jalloh explorent de nouvelles façons d’imaginer l’identité spirituelle à travers la photographie. L’afrosurréalisme est un mouvement visuel et littéraire inventé pour la première fois en 1974 par le poète Amiri Baraka. Il utilise le surréaliste et l’au-delà pour visualiser le présent. L’exposition met en évidence en particulier le lien spirituel entre les jumeaux et la signification du chiffre 2 – des images de jumeaux sont utilisées tout au long de la série pour montrer le miroir de la réalité et du surréalisme, symbolisant l’union et la division. J’ai apprécié voir ces photographies tout en essayant de comprendre le sens.
Expo: Dance can’t nice au Horniman Museum
Célébrant la scène musicale du sud de Londres, Le conservateur de musique Adem Holness met en évidence la relation entre la musique noire britannique et l’espace physique en montrant différent lieux de vie: l’église, le salon de coiffure, le salon. L’église est l’espace original de la musique noire a donné naissance à d’innombrables musiciens et genres noirs britanniques. L’église a hébergé de la musique qui crée des communautés connectées. Au fil du temps, des espaces comme celui-ci ont continué à fournir un environnement pour que les gens se rassemblent, pleurent et se réjouissent à travers la musique. Le salon antillais des années 1970 et après est la piste de danse originale. Un lieu de fierté, où éducation musicale et célébration se rencontrent. Une archive impeccablement conservée. Des espaces comme celui-ci contiennent souvent des collections de disques soigneusement organisées, retraçant la migration des lignes de basse de la musique mento au rock amoureux. Avec des meubles facilement déplacés pour faire place à des systèmes de sonorisation, un endroit pour faire la fête et pratiquer
Vanara, the Musical au Hackney Empire
A la fin du mois de l’histoire noire, je suis allée voir une comédie musicale juste parce que l’affiche était canon ahah!
Synopsis: Vanara la comédie musicale se déroule à une époque où, en raison de la cupidité et de l’expansion irréfléchie, la race humaine survit à peine et dans un endroit où la dernière forêt restante est un symbole de paix et d’action de grâce. Nous commençons à l’aube d’une autre crise : une longue nuit de froid et d’obscurité qui menace tout ce pour quoi ces gens se sont battus. Les Kogallisk, serviteurs de la lune qui vivent sur une montagne et peuvent appeler le feu à leur guise, pensent qu’ils sont prêts pour la longue nuit. Les Pana, serviteurs du soleil qui sont obligés de le suivre pendant qu’ils chassent et cueillent, savent qu’ils ne peuvent pas survivre beaucoup sans voler le feu de leurs ennemis. Ces deux tribus vivent dans une paix précaire grâce à l’Oroznah, un mystique âgé, qui commence notre histoire en menant les tribus dans leur cérémonie commerciale annuelle en vue de l’hiver à venir dans les limites de leur forêt sacrée.
La comédie musicale faisait partie de l’agenda officiel de Black History Month. Je ne comprends pas pourquoi… il y a des seconds roles noirs mais les personnages principaux ne sont pas africains ni afro descendants. L’histoire de la pièce n’a rien à voir avec l’histoire des communautés noires… Ceci était dit la piéce était sympa à voir et je lui souhaite beaucoup de succès.
Je te souhaite un bon lundi!