Oui samedi dernier, j’ai fait six tours de stade en courant VICTOIRE ! :-). Lors de mes premières sessions, j’étais K.O. au bout de deux tours. Ça doit bien faire deux ans que j’essaye de me mettre au running sans succès jusqu’à août dernier.
D’aussi loin que je me rappelle, j’ai toujours détesté les sports où courir était nécessaire…bon en gros, je détestais le sport. Je n’avais aucune endurance et je ne voyais pas du tout l’intérêt de l’exercice. J’ai gardé ce sentiment toute ma scolarité jusqu’à mon master.
J’ai eu une grosse période de déprime à la fin de mes études car je suis directement passée par la case chômage. Un ami m’a conseillé d’aller courir un peu. Il n’était pas le seul à me vanter les mérites de l’exercice… Il y a d’abord mon père qui ne comprenait pas pourquoi ses filles n avaient pas hérité de son gène du joggeur. Puis, j’ai assisté à une conférence où se trouvait Stéphane Diagana. Il expliquait à quel point on se sentait mieux après l’effort grâce à l’endorphine sécrétée par le corps. Pour lui, courir est devenu une addiction en quelque sorte. Les kilos accumulés pendant ma période d’inactivité et mon incapacité à monter trois marches sans être au bord de l’apoplexie ont fini de me convaincre qu’il fallait que je m’y mette.
Je reviens maintenant sur mes échecs. Ma première tentative fut avec des copines. Elles avaient la même foulée…moi non. J’étais toujours à la traîne. L’une est partie vivre à l’étranger et l’autre n’avait plus trop envie de continuer. On a donc mis fin à nos sessions. La seconde tentative était avec UpgradeMe. Des upday sport (oui le réseau a son propre langage) étaient régulièrement organisés. Ils comprenaient un peu de renforcement musculaire et de la course. Là c’est la régularité des sessions qui a fait défaut. Chaque fois, je me démotivais. J’avais l’ impression de ne pas progresser.
Le troisième essais fut le bon ! Tout a commencé autour d’une bonne pizza. Je mangeais au Va Piano avec une autre amie. Entre deux bouchés (ironie), nous nous plaignions de nos prises de poids respectives. Nous avons donc décidé d’aller courir au stade pour retrouver la forme. Pour fêter ça, ce soir là on a pris un dessert (ironie 2). Et voilà deux jours après, on était au stade ! Je ne vais pas vous mentir c’était dur…très dur ! On a commencé par aller courir tous les deux jours. Rapidement, on sent les effets…Hop Hop ! on monte les escaliers finnegueurinzenose sans être essoufflée.
Ces temps-ci, je ne cours plus que le week end. Il fait nuit de plus en plus tôt et je ne cours pas de nuit. La semaine, je fais du sport en salle après le travail (zumba, body combat, elliptique). Une fois sur deux, j’y vais à reculons parce que je sais que je vais un peu souffrir (mal aux mollets, aux cuisses, aux pieds…). Il y a eu des setback des jours où on court beaucoup moins bien que la fois d’avant, des jours où c’est plus dur que d’habitude. Sur le long terme, j’ai progressé. Je suis beaucoup plus endurante. J’ai de moins en moins mal aux jambes. En fait, j’ai fini par surmonter la douleur. Une vrai victoire sur moi-même ! « Tout n’est qu’une question de mental » dixit La Manouchka. A la fin, j’ai toujours un sentiment de bien être donc j’y retourne la semaine suivante ! Courir permet de se défouler, de réfléchir, de s’apaiser. Cerise sur le gâteau, je me suis affinée :-).
Bref, je suis fière de moi ! Et toi, quel sport pratiques-tu ?
Félicitations! C’est vrai que c’est dur, mais c’est surtout la motivation qui manque… Pareil que toi, je ne cours pas de nuit. En été, ce qui marchait très bien c’était d’y aller tout suite en arrivant après le travail, sans réfléchir. Du coup, pas du temps pour trouver des excuses pour pas y aller!!!
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Merci ! C’est clair c’est plus dur maintenant vu qu’il fait nuit tôt et vu le temps pluvieux… Je fais pareil après le taff j’y vais direct pour ne pas me démotiver. Une fois les fesses posées sur le sofa on en décolle plus !! lol
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